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Les 4 forteresses de Sauviac
 

Antérieurement au château actuel, quatre forteresses furent édifiées en bordure des ruisseaux qui courent à travers la commune de Sauviac. Léo Drouyn, dans son ouvrage consacré à la Guyenne militaire donne un dessin de l’emplacement de ces constructions, aujourd’hui disparues, et leur nom : « l’une porte le nom générique de La Motte ; la seconde, celui de La Motte de La Font ; une troisième, le vieux château, et la quatrième, Le Douk. »

Le château côté cour, avant les trans

Le château côté cour, avant les transformations

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Dessin localisant les quatre forteresses de Sauviac

Construction du château actuel
 

La plupart des auteurs datent la construction ou reconstruction du château actuel du XVIIe siècle. Cependant dès la fin du XVIe siècle, plusieurs actes notariés attestent de la résidence des seigneurs de Sauviac, au château. Habitent-ils alors dans une des anciennes forteresses, ou bien le château actuel a-t-il été édifié dans le dernier tiers du XVIe siècle ? Aucun document ne permet de trancher la question, même si l’encadrement de la grande porte, du côté de la cour, évoque d’avantage l’architecture de la seconde moitié du XVIIe siècle.

Plusieurs dessins conservés au château permettent d’appréhender l’architecture des bâtiments avant leur transformation au cours des années 1870.

Architecture du château avant les travaux
 

Le château se composait d’un corps de bâtiment central élevé sur un soubassement d’un simple rez-de-chaussée surélevé, cantonné de deux pavillons, à partir desquels se déploient deux courtes ailes en retour d’équerre, délimitant une cour carrée fermée sur son quatrième côté par une grille en fer (voir ci dessus)

Côté jardin le soubassement était percé de petites baies rectangulaires, et une porte centrale, ouverte au niveau du sol, assurait la communication sur l’extérieur. Sur le croquis à gauche, un fronton triangulaire semble sommer son linteau. A l’étage de grandes baies rectangulaires, identiques à celles de la façade sur cour éclairaient l’intérieur du château.

Elévation côté jardin, 1854

Le château côté jardin, 1854

Projet de restauration, 1873

Restauration du château, 1873

Grands travaux 1873 - 1876
 

A partir de 1873, des chainages harpés viennent désormais agrémenter les encadrements des baies, un comble mansardé, ajouré de lucarnes sommées de frontons cintrés à boule, remplace la toiture à deux pans du corps de logis central. Les combles des pavillons également rehaussés accueillent des lucarnes néo-renaissance et adoptent dorénavant leur haute toiture d’ardoise.

Les nouveaux communs, 1876

Les nouveaux communs, 1876

Architecture du château avant les travaux
 

Le château se composait d’un corps de bâtiment central élevé sur un soubassement d’un simple rez-de-chaussée surélevé, cantonné de deux pavillons, à partir desquels se déploient deux courtes ailes en retour d’équerre, délimitant une cour carrée fermée sur son quatrième côté par une grille en fer (voir ci dessus)

Côté jardin le soubassement était percé de petites baies rectangulaires, et une porte centrale, ouverte au niveau du sol, assurait la communication sur l’extérieur. Sur le croquis à gauche, un fronton triangulaire semble sommer son linteau. A l’étage de grandes baies rectangulaires, identiques à celles de la façade sur cour éclairaient l’intérieur du château.

Grands travaux 1876 - 1880
 

En 1880, la façade sur cour apparaît dans son état actuel. Le choix d’un décor évoquant le milieu du Grand Siècle s’affirme encore d’avantage. La porte conduisant au jardin fut rehaussée et précédée d’un degré droit, générant vraisemblablement à l’intérieur, une reconstruction de l’escalier. Les balcons furent réduits et limité à la largeur des baies extrêmes. Les toitures furent toutes modifiées conformément au projet et couvertes d’ardoises.

Elévation sur jardin, 1889

Elévation sur jardin, 1889

La salle de billard, 1880

La salle de billard 1880

Changements à l'intérieur du château
 

A l’intérieur, la plupart des pièces furent redécorées et reçurent de nouvelles cheminées au cours de cette campagne de travaux. Les parois du grand salon s’ornent toujours du majestueux décor peint réalisé à cette époque, et « la salle de billard » aménagée avant 1885, conserve encore sa cheminée monumentale et une partie de ses boiseries.

Ainsi en l’espace d’une décennie le château de Sauviac fut radicalement transformé.
A la sobriété de son décor primitif succéda un abondant décor éclectique puisant sa principale inspiration dans l’architecture du milieu du XVIIe.

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